Pour marquer le coup, elle a programmé trois soirs de concerts à la Rose des Vents, dont celui des Carnatica Brothers mardi.« Ça fait bien 15 ans que nous travaillons avec la Rose des Vents, alors fêter nos 25 ans ici, c'était un minimum ! » lance Emmanuelle Niquet-Chatelet, la directrice culturelle de l'Attacafa. Pour cette première soirée de festivités, c'est le Maroc et l'Inde qui sont sous les feux des projecteurs. Les cinq musiciens du groupe Gnawa Tamozika manient avec plaisir le tambour, le karkabo (percussion), et le guembri (cordes), instruments qu'ils ont eux-mêmes fabriqués.« Cette musique est ancrée en moi, elle me parle depuis mon enfance, explique dans le public Nourddine. Ce qui est génial aussi, c'est la présence d'enfants. » Ils sont en effet quelques-uns à avoir suivi leurs parents, à l'image de Fatima venue avec ses trois enfants « pour découvrir ensemble ». L'objectif, c'est aussi de « faire venir des gens qui ne sortent jamais de chez eux, de casser les habitudes, d'attirer les curieux, développe justement Emmanuelle Niquet-Chatelet. C'est un moment de partage. »
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Performance vocaleLes Carnatica Brothers sont un duo venu d'Inde, et qui manient le chitravina (cordes) et le mridangam (percussion) à la perfection. Dès les premiers sons, les artistes assis en tailleur sur des tapis téléportent le spectateur dans une Inde haute en couleur. Pour Jean-Yves et Dominique, cette musique « change un peu des habitudes ». Tiphaine et Élise sont venues pour « se changer les idées et s'évader ». Après 1h30 de concert, l'objectif est atteint.Ce soir, ce sont la Turquie et la Tunisie qui seront à (re)découvrir, en musique (voir ci-contre, envie de sortir).w FELIX PENNEL (correspondant local)
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