Gnawa Diffusion : mélange de musiques traditionnelles du maghreb, de raga, de punk, de rock, de chaâbi et de gnawa, sur des textes ironiques et critiques. le tout est porté très loin par le chanteur amazigh kateb (fils de kateb yacine, le grand écrivain algérien), un artiste à la forte présence. les
gnawa diffusionsont un futur grand groupe. parti d'un tremplin rock de la région de grenoble en 1992, ils font aujourd'hui se lever des salles entières de 8 000 à 10 000 personnes et leur tournée de 1999 les a emmenés au proche-orient, en angleterre, en allemagne, aux pays-bas... leur public est un public métissé et enthousiaste qui ne se demande même pas s'il écoute ou non de la world music et qui se reconnaît immédiatement dans la musique et les textes des
gnawa diffusion. les paroles sont un des points forts des gnawas. elles sont soit ironiques et sensuelles ("je voudrais être un fauteuil dans un salon de coiffure pour dames pour que les fesses des belles âmes s'écrasent contre mon orgueil") ou carrément politiques ("car sur ma terre natale se bâtissent de nombreux édi-fis les minarets culminent et les écoles rétrécissent fln père et fis nous mènent au sacrifice"). il est logique que les textes soient au centre de la démarche des
gnawa diffusionpuisque leur leader est amazigh kateb, le fils du grand écrivain algérien yacine kateb, mort en exil à grenoble (france) en 1989.amazigh (dont le prénom signifie "homme libre" en berbère) est un personnage. d'abord, c'est une vraie bête de scène, à la présence charismatique et dont l'énergie semble inépuisable. c'est un vrai fouteur de boxon, il le sait. et il en abuse parfois. et, surtout, c'est un garçon qui a des choses à dire, qui a trouvé son cap et qui sait le tenir. il n'est pas même sûr que les gnawas aient un plan de carrière. disons plutôt qu'ils avancent de plus en plus vite et de plus en plus loin, entraînant avec eux un public chaque jour plus nombreux. loin de la démagogie ambiante, dénonçant les magouilles et les manipulations, les
gnawa diffusionséduisent surtout par l'authenticité de leur démarche. par exemple, sur leur cd "algéria", les paroles de la première chanson ne sont volontairement pas traduites et remplacées par le texte suivant : "algéria : ce texte n'est pas traduit parce que la situation en algérie est intraduisible et ne se brosse pas en une chanson ou en un disque. il faut considérer les chansons qui en parlent dans cet album comme faisant partie d'une grande famille (discrète) d'alternatives algériennes et non algériennes. en algérie, l'encens brûle et on sacrifie les petites filles. c'est le nouveau cérémonial que nous imposent les sorciers aux bras longs. qui ne retiennent de la magie que le noir".
gnawa diffusionsont un futur grand groupe. parti d'un tremplin rock de la région de grenoble en 1992, ils font aujourd'hui se lever des salles entières de 8 000 à 10 000 personnes et leur tournée de 1999 les a emmenés au proche-orient, en angleterre, en allemagne, aux pays-bas... leur public est un public métissé et enthousiaste qui ne se demande même pas s'il écoute ou non de la world music et qui se reconnaît immédiatement dans la musique et les textes des
gnawa diffusion. les paroles sont un des points forts des gnawas. elles sont soit ironiques et sensuelles ("je voudrais être un fauteuil dans un salon de coiffure pour dames pour que les fesses des belles âmes s'écrasent contre mon orgueil") ou carrément politiques ("car sur ma terre natale se bâtissent de nombreux édi-fis les minarets culminent et les écoles rétrécissent fln père et fis nous mènent au sacrifice"). il est logique que les textes soient au centre de la démarche des
gnawa diffusionpuisque leur leader est amazigh kateb, le fils du grand écrivain algérien yacine kateb, mort en exil à grenoble (france) en 1989.amazigh (dont le prénom signifie "homme libre" en berbère) est un personnage. d'abord, c'est une vraie bête de scène, à la présence charismatique et dont l'énergie semble inépuisable. c'est un vrai fouteur de boxon, il le sait. et il en abuse parfois. et, surtout, c'est un garçon qui a des choses à dire, qui a trouvé son cap et qui sait le tenir. il n'est pas même sûr que les gnawas aient un plan de carrière. disons plutôt qu'ils avancent de plus en plus vite et de plus en plus loin, entraînant avec eux un public chaque jour plus nombreux. loin de la démagogie ambiante, dénonçant les magouilles et les manipulations, les
gnawa diffusionséduisent surtout par l'authenticité de leur démarche. par exemple, sur leur cd "algéria", les paroles de la première chanson ne sont volontairement pas traduites et remplacées par le texte suivant : "algéria : ce texte n'est pas traduit parce que la situation en algérie est intraduisible et ne se brosse pas en une chanson ou en un disque. il faut considérer les chansons qui en parlent dans cet album comme faisant partie d'une grande famille (discrète) d'alternatives algériennes et non algériennes. en algérie, l'encens brûle et on sacrifie les petites filles. c'est le nouveau cérémonial que nous imposent les sorciers aux bras longs. qui ne retiennent de la magie que le noir".
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