samedi 17 octobre 2009

Trois soirées de musique du monde à la Rose des Vents

des musiques du monde à la Rose des Vents et à Lille.
OAS_AD('Position1');

Comme l'explique Bouchaïb Miftah, directeur de la structure associative, il est plus que jamais nécessaire, en ces temps de frilosité et de replis sur soi, de faire sortir les gens de chez eux. Et quoi de mieux que la musique, le chant et la danse pour partager quelques bons moments de convivialité ? Depuis l'origine, en 1984, le but de l'ATTACAFA n'a pas changé : mettre en valeur les patrimoines culturels du monde. « Le Maroc, le Pakistan ou l'Espagne ne sont pas propriétaires de leur musique, elle appartient au patrimoine mondial et on se doit de la faire circuler ! » Pour ce faire, l'association a misé sur l'invention de nouveaux modes de collaboration entre associations, habitants et artistes. « Nous n'avons pas les moyens de voyager à travers le monde, tous les artistes que nous découvrons et qui finissent par venir se produire dans la métropole, c'est par le bouche à oreille, par relations, par contacts... » Les inconnus propulsés sur le devant de la scène et devenus des stars dans leurs disciplines sont nombreux, comme le Pakistanais Nusrat Fati, la chanteuse algérienne Houria Aïchi ou le percussionniste turc Boran Oksal.
« Nous ne nous situons pas dans une logique de marketing mais voulons faire progresser la connaissance, rapprocher les peuples au moyen de la culture », explique le responsable, qui s'inquiète à juste titre de voir la musique, par exemple, considérée maintenant comme nocive et condamnable au nom de certaines idéologies... C'est pourquoi l'ATTACAFA a entrepris de renforcer son action à destination des jeunes.
Quatre jours de fêtes sont donc proposés cette semaine. À la Rose des Vents, une formule unique est proposée aujourd'hui, mercredi et vendredi : à 18 h 30, un cabaret musique du monde gratuit au café du théâtre, de 19h à 20 h, une « grignote » avec tapas en lien avec le pays musical invité et à 20 h un concert dans la grande salle.

Le chocobelou d'Abel: un CD qui dépote!

A la maison, Abel remporte tous les suffrages... ma fille préfère les rythmes africains du "Gnawa" et la douceur du texte "Mamie" qui lui rappelle forcèment la sienne. Mon fils aime le rythme amusant de l'étiquette ( celle qui gratte toujours dans le dos... ça sent le vécu!) et le rock'n'roll du "commandeur" qui doit le projeter dans la cours de récré... extrait: "De toute façon tu m'fais pas peur, arrête de faire ton commandeur". Et moi allez j'avoue (après tout ce n'est pas que pour les petits) j'adore "petite tortue" et Chocobelou c'est si chou! Du rock (il y a même un pogo!) au reggae, en passant par la bossa nova et des ryhmes africains, on prend vraiment plaisir à écouter la musique d'Abel qui part du principe qu'il faut de la "vraie" musique aux enfants avec des guitares, de la batterie, des percussions et des claviers. De beaux textes qui plongent les enfants dans un univers familier. C'est vraiment réussi et c'est tellement chouette qu'on va aller l'applaudir aux Trois baudets le dimanche 25 Octobre.
Infos pratiquesConcerts aux Trois baudets: les mardis et mercredis 13, 14, 20 et 21 octobre à 14H30 les dimanches le 18 et 25 Octobre à 11h et 15h

Son double concert à Cannes: l’interview de Louis Bertignac

C’est avec un double concert que Louis Bertignac a fait l’ouverture, hier soir à Cannes, des Concerts de Septembre. L’occasion de rencontrer ce guitariste hors pair pour évoquer ce double concert exceptionnel avec une première partie entouré de son trio habituel et la seconde avec le Band of Gnawa. Il évoque également la façon dont il conçoit les tournées et nous révèle que la reformation du groupe Téléphone n’est pas enterrée et finira par se réaliser.
Louis Bertignac a enflammé, hier soir à Cannes, le public du Palais des Festivals pour l’ouverture des Concerts de Septembre. L’occasion de rencontrer ce guitariste hors pair pour évoquer ce double concert exceptionnel avec une première partie entouré de son trio habituel et la seconde avec le Band of Gnawa dont il nous raconte l’origine. Une bande de potes qui revisite les standards des Beatles, de Led Zeppelin ou de Jimmy Hendrix, auxquels se mêle de manière étonnante la musique marocaine des Gnawa.
Un Band reconstitué périodiquement tout au long d’une tournée sans fin, mais qui lui laisse le temps de vivre et de travailler à son futur album qui devrait sortir en 2010. Le temps aussi de réaliser un vieux serpent de mer : la reformation, pour un ou une série de concerts, du groupe Téléphone. Au vu des réactions du public à chaque reprise du groupe mythique du rock français, la réalisation de ce vieux rêve enchanterait beaucoup de monde.

Musique ile de la Réunion

Résidence du 12 au 18 octobre a la salle polyvalente de l’institut français d’Agadir. Concert jeudi 15 octobre a 20h30 a la salle polyvalente de l’institut français d’Agadir . Concert le mercredi 21 octobre a 19h a l’institut français de Fès

Lo Griyo (le griot en créole) est un groupe réunionnais dont la musique de transe est une fusion où se retrouvent les musiques maloya, gnawa, salegy, le jazz, les musiques du brésil ou encore la musique électro. Sami Pageaux-Waro (kora, sanzas, chant) et Luc Joly (clarinette contralto, aux flûtes, mélodica, saxophones et double saxophone) s’allient au savoir-faire de Yann Costa qui échantillonne leurs sons en direct et les manipule pour leur donner une dimension électro. A travers leur nom, ils se réclament des griots de la tradition ouest-africaine et de leurs homologues réunionnais (Gramoun Baba, Lo Rwa kaf, Gramoun Lélé, Firmin Viry entre autres) dont ils perpétuent la parole et s’approprient le message tout en renouvelant leur répertoire, donc leur identité et leur imaginaire. Lors du festival Sakifo 2007, le groupe a remporté la première édition du prix Alain Peters, qui récompense une valeur sûre ou un espoir de la musique de l’océan Indien. L’Institut Français d’Agadir accueillera Lo Griyo en résidence pendant une semaine en compagnie de trois musiciens gadiris désormais fameux : Khalid El Berkaoui, Foulane Bouhssine, et Mehdi Nassouli. Né en 1979 à Agadir, Foulane Bouhssine a rejoint le conservatoire Musical d’Agadir en 1996 où il a pu acquérir les principes fondamentaux de la musique. Jour après jour, son nom et sa musique commencent à se faire entendre dans le milieu musical de la région. Membre fondateur du groupe Amarg Fusion, Foulane le Ribabiste, fétiche des Marocains, commence à envahir les scènes nationales avec son jeu hendrixien du Ribab et une remarquable présence sur scène. Actuellement il est membre fondateur du groupe Ribab Fusion et membre du groupe Mazagan. Il a multiplié les expériences et les collaborations avec plusieurs groupes et artistes de renommée mondiale : Bakbo, Karim Ziad, Hamid Alkasri, Amazigh Kateb, Abdelhadi Belkhayat, Amouri Mbraek, Abdelwahab Adoukali, Aklid, Fathi Salama…. Lauréat du conservatoire de musique d’Agadir, d’origine amazigh et passionné de rythme, Khalid El Berkaoui s’affiche désormais comme un personnage incontournable du monde de la percussion au Maroc. Khalid travaille depuis une dizaine d'années dans la recherche et le développement des percussions amazighes. Cet intérêt pour la musique et surtout pour la percussion n’est pas le fruit du hasard, car Khalid a vécu depuis son plus jeune âge dans un environnement où la musique avait une place importante. Surtout la musique orientale. En 1998, il commence à jouer dans des mariages et des cabarets et à collectionner des instruments de percussion des quatre coins du monde. Il essaye à travers la création musicale de confronter la culture amazighe avec d’autres genres musicaux : oriental, andalou, jazz, ou encore musiques africaines. Né en 1985, Mehdi Nassouli a commencé l’apprentissage de la musique à l’âge de 14 ans, attiré par les racines de sa famille, ancrées dans la culture gnawa. De Taroudant à Marrakech, en passant par Essaouira et Safi, en 10 ans Mehdi a réalisé un véritable voyage initiatique auprès de plusieurs mââlems, acquérant ainsi une solide connaissance de la musique gnawa, de la daqqa ou encore du malhûn. Fort de cette expérience, il a collaboré avec de nombreux artistes de renommée mondiale, faisant valoir ses aptitudes au guembri, au chant et à la flûte : Philippe Garcia (batteur d’Eric Truffaz), Kamel Zekri et la Création Transdiwan, le groupe Enzo, Babko ou encore, plus récemment, le Benjamin Taubkin Quartet lors du festival Timitar 2009. Adepte des rencontres musicales qui repoussent les limites des genres et ouvrent l’esprit, détenteur d’une forte présence scénique, Mehdi Nassouli est un jeune musicien dont l’avenir est plein de promesses pour la scène marocaine.

La Rose des Vents, théâtre des 25 ans d'Attacafa

Pour marquer le coup, elle a programmé trois soirs de concerts à la Rose des Vents, dont celui des Carnatica Brothers mardi.« Ça fait bien 15 ans que nous travaillons avec la Rose des Vents, alors fêter nos 25 ans ici, c'était un minimum ! » lance Emmanuelle Niquet-Chatelet, la directrice culturelle de l'Attacafa. Pour cette première soirée de festivités, c'est le Maroc et l'Inde qui sont sous les feux des projecteurs. Les cinq musiciens du groupe Gnawa Tamozika manient avec plaisir le tambour, le karkabo (percussion), et le guembri (cordes), instruments qu'ils ont eux-mêmes fabriqués.« Cette musique est ancrée en moi, elle me parle depuis mon enfance, explique dans le public Nourddine. Ce qui est génial aussi, c'est la présence d'enfants. » Ils sont en effet quelques-uns à avoir suivi leurs parents, à l'image de Fatima venue avec ses trois enfants « pour découvrir ensemble ». L'objectif, c'est aussi de « faire venir des gens qui ne sortent jamais de chez eux, de casser les habitudes, d'attirer les curieux, développe justement Emmanuelle Niquet-Chatelet. C'est un moment de partage. »
//

Performance vocaleLes Carnatica Brothers sont un duo venu d'Inde, et qui manient le chitravina (cordes) et le mridangam (percussion) à la perfection. Dès les premiers sons, les artistes assis en tailleur sur des tapis téléportent le spectateur dans une Inde haute en couleur. Pour Jean-Yves et Dominique, cette musique « change un peu des habitudes ». Tiphaine et Élise sont venues pour « se changer les idées et s'évader ». Après 1h30 de concert, l'objectif est atteint.Ce soir, ce sont la Turquie et la Tunisie qui seront à (re)découvrir, en musique (voir ci-contre, envie de sortir).w FELIX PENNEL (correspondant local)

Concert Hindi Zahra (1ère partie) + Amazigh Kateb

AMAZIGH KATEB (Maghreb fusion)Amazigh Kateb porte bien son prénom et son nom. Homme libre, trublion de la musique, chanteur et musicien doué, parolier profond, il est le leader du groupe Gnawa Diffusion, qu'il crée en 1992, âgé d'à peine 20 ans.Amazigh Kateb sort son premier album solo, "Marchez noir" un manifeste pour l'amour, la révolution, le rire, la danse, la sueur et la résistance, un bilan humain et artistique de 20 ans d'exil et de deuil, de route et de scène, de solitude et de collectif."Marchez noir" propose un ensemble de sensations et d'ambiances allant de la chanson chaabi, au raï, en passant par le gnawi, le ragga, le reggae, le rock, l'électro ou le hiphop.HINDI ZAHRA (1ère partie)Rock, folk, blues urbano-sahélienEntre ballades folks, soul urbaine et blues du désert, Hindi Zahra, jeune chanteuse amazighe de France, explore avec succès et nostalgie, la part de l'universel dans notre langue. Née au Maroc, d'origine berbère, sa famille l'initie à la musique traditionnelle gnawa. Sa musique est un blues ancestral, un jazz originel, une vibration orientale.PRIX : 10€ (hors frais de location éventuels)à Aulnay-sous-Bois (Le Cap)

lala moulati ana9a maghribia